La première dame de l’Ukraine Olena Zelenska a profité d’une interview qu’elle a accordée à CBS News pour se prononcer sur la prochaine présidentielle qui aura lieu dans son pays et la probable candidature de son époux. Pour l’épouse de Volodymyr Zelensky, si ce dernier se présentait pour un second mandat, elle ne se sentirait pas aussi réticente que lors de sa première candidature présidentielle.
« Même lorsqu’il s’est présenté pour la première fois, je ne l’ai pas entièrement approuvé. Mais s’il se présente à nouveau, s’il se présente pour la deuxième fois, s’il décide que c’est nécessaire, eh bien, nous avons une certaine expérience, nous y sommes allés », a fait savoir la première dame ukrainienne. Elle a tout de même indiqué que pour l’heure, elle n’était pas du tout sûre qu’il se présenterait, surtout compte tenu de la situation électorale incertaine dans le pays.
Rencontre de l’AIMF à Cotonou : Pour un renforcement de la coopération décentralisée
La rencontre de Cotonou intervient à un moment important pour l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) qui doit revisiter sa…
« Je ne sais pas s’il a pris sa décision », a-t-elle poursuivi. Selon elle, il s’agira d’une décision qui dépendrait de la situation sécuritaire du pays et essentiellement de sa capacité à organiser des élections dans une totale transparence dans un contexte de guerre. Rappelons que les élections devraient avoir lieu en mars 2024 selon le calendrier qui avait été établi. Des voix s’élèvent déjà pour attirer l’attention sur l’impossibilité d’aller aux élections dans ce contexte de guerre.
« Il n’y a aucune situation dans laquelle il est possible d’avoir des élections démocratiques pendant la guerre », a déclaré au Post un responsable ukrainien, ajoutant que la tenue d’une élection présidentielle en 2024 serait risquée et préjudiciable pour le pays. Notons qu’une bonne partie du territoire ukrainien est occupée par les forces russes depuis le début de la guerre. L’ancien cinéaste avait pris le pouvoir en Ukraine à 2019. Son mandat aura été principalement marqué par le conflit avec l’Ukraine.
