Le champion d’Afrique du 800 mètres Jarinter Mwasya et la médaillée d’argent du 3 000 m des moins de 20 ans Zena Jemutai font partie des 20 athlètes suspendus par l’Agence antidopage du Kenya (ADAK), alors que la crise dans le pays s’aggrave.
Le meilleur sprinter Samuel Imeta fait également partie de la liste après avoir été testé positif aux stéroïdes anabolisants interdits lors d’une réunion au stade national Nyayo à Nairobi le 24 février. Dans cette épreuve du 100 m, il avait réussi un temps surprenant de 9,94 secondes pour terminer deuxième derrière son coéquipier et champion d’Afrique Ferdinand Omanyala.
World Athletics n’a pas ratifié les temps de la course en raison de problèmes techniques, mais la performance d’Imeta semblait suggérer que le Kenya avait trouvé un autre meilleur sprinter après Omanyala. Cela a représenté une étape majeure dans la forme d’Imeta, un officier de l’armée kenyane, après avoir été éliminé en demi-finale du 100 m aux Jeux du Commonwealth de l’année dernière à Birmingham.
Il faisait partie du quatuor kenyan du 4x100m qui a établi un record national de 38,26 lors de l’événement World Athletics Continental Tour Gold à Gaborone, la capitale du Botswana, qui les a qualifiés pour les Championnats du monde de cette année à Budapest. Cette performance sera anéantie si Imeta est reconnu coupable de dopage.
Les dernières révélations illustrent à nouveau la profondeur du problème du dopage au Kenya et jettent un doute sur les performances des autres athlètes du pays. L’année dernière, le pays a évité de justesse une interdiction de l’athlétisme international après avoir promis de s’attaquer au problème.