À Porto-Novo le mercredi 26 juillet 2023, le Médiateur de la République a démarré sa première session ordinaire au titre de l’année 2023. Laquelle session prévue pour une durée de 15 jours, doit être consacrée à l’étude de 115 dossiers au sujet de 38 structures de l’administration publique. Ces dossiers sont relatifs entre autres à la gestion de la carrière des agents de l’Etat, aux affaires domaniales, aux défaillances dans les services publics et à la non exécution des décisions de justice.
Des ministères, des mairies et autres institutions de la République sont appelés à donner des explications aux demandes non satisfaites des requérants qui ont saisi le Médiateur de la République. L’objectif de cette session est d’accroître le taux de réponse aux demandes d’intervention adressées par le Médiateur de la République aux ministères et établissements public et parapublic. Le Secrétaire général du Médiateur de la République Boniface Kiati souhaite que la totalité des dossiers enrôlés lors de cette première session soit satisfaite. ‹‹ Si les requérants ont raison, normalement, on doit nous dire que suite a été donnée ou on leur a fait droit. Si les requérants n’ont pas raison, les administrations nous le disent également. Et nous recherchons avec elles, quelle solution équitable nous pouvons apporter ››, a notifié Clotaire Olihidé, directeur des recours auprès du Médiateur de la République.
Le Médiateur de la République reçoit les griefs des administrés relatifs au fonctionnement des administrations centrales de l’Etat, des collectivités décentralisées, des établissements publics et les étudie afin d’y apporter des solutions équitables. Il suggère au Chef de l’Etat, des propositions tendant au fonctionnement et à l’efficience des services publics. Il contribue de façon générale à l’amélioration de l’Etat de droit et de la gouvernance administrative. Le Médiateur de la République peut, à la demande du Président de la République ou du gouvernement, des membres de toute autre institution de la République, participer à toute activité de conciliation entre l’administration publique et les forces sociales ou professionnelles. Il peut également être sollicité par le Président de la République pour des missions particulières relatives aux questions de réconciliation et de paix au niveau national, régional ou international. La saisine du Médiateur est gratuite et se fait par écrit.