L’autorité en charge de l’Enseignement materne et primaire veut remettre de l’ordre dans son secteur. Ainsi, il a manifesté son intention de voir les enseignants de ces domaines s’habiller convenablement. Selon les informations de la presse locale, le ministre béninois de l’Enseignement maternel et primaire, Salimane Karimou, a publié une note circulaire le 13 octobre 2023 adressée aux Directeurs départementaux des enseignements maternel et primaire, rappelant aux enseignants l’importance du respect des règles de déontologie vestimentaire.
Les Ddemp chargés de veiller à la diffusion de cette note
L’autorité ministérielle a émis cette note après avoir observé, lors de ses visites officielles dans les écoles placées sous sa tutelle, notamment lors de la rentrée scolaire, que certains enseignants ne respectaient pas les normes en matière de tenue vestimentaire appropriée. Les Directeurs départementaux des enseignements maternel et primaire (Ddemp) ont été chargés de veiller à la diffusion de cette note dans l’ensemble du personnel enseignant et de s’assurer du respect de ces directives. À travers cette note circulaire, le ministère de l’Enseignement maternel et primaire exprime sa préoccupation concernant l’image et le professionnalisme des enseignants dans les écoles du pays. Aussi, souligne-t-il que le respect des normes de déontologie vestimentaire est essentiel pour maintenir un environnement d’apprentissage approprié.
« Il m’a été donné de relever lors de mes déplacements officiels dans des écoles maternelles et primaires, notamment les tournées de rentrée, que certains enseignants, violant la déontologie de l’instituteur, pourtant enseignée et rappelée au cours de diverses formations tant initiales que continues, se permettent certaines dérives : port de tenue indécente et présentation physique inadmissible. Ce constat désobligeant n’est pas de nature à faire de l’enseignant un modèle pour l’apprenant et son milieu de travail. Il n’encourage pas non plus l’Etat béninois qui s’emploie à améliorer ses conditions de vie afin de contribuer autant que faire se peut aux charges liées à cette exigence particulière de son métier » a notamment écrit le ministre dans sa lettre circulaire.