Bertin Koovi, les menaces, la diffamation et les excuses publiques

Les trois récentes publications de Bertin Koovi sur les réseaux sociaux suscitent des interrogations. Alors que opposants, activistes et divers acteurs de la société civile pensaient se mettre en scène sur la base des pseudo graves accusations portées contre les autorités de la République, grande a été leur surprise de constater que le président de l’Alliance Iroko, expert en économie fondamentale, a remis en cause ses propres accusations abondamment relayées sur les réseaux sociaux.

Bertin Koovi sans aucune contrainte, ni menaces a fini de son propre gré, par présenter ses excuses publiques à la République et au ministère d’Etat chargé des Finances et de l’économie du Bénin, reconnaissant avoir diffamé l’autorité sans avoir toutes les informations nécessaires liées à ses affabulations.

Les excuses de Bertin Koovi en audio

C’est la démocratie. Au Bénin, on diffame, on s’en prend aux autorités, sans disposer de toutes les informations nécessaires, puis après on présente des excuses sous prétexte qu’on avait pas toutes les informations.

De l’avis des spécialistes, il résulte des récentes sorties médiatiques de Bertin Koovi, un chantage visant à exercer une pression dont seul l’auteur connaît la finalité. Il est également noté dans l’audio, une volonté manifeste de s’en prendre au ministre d’Etat de l’économie et des finances chargé de la coopération à des fins inavouées. Une commande, une mission pourrait-on dire. La qualité des audios, confirme à juste titre les constats.

Cette manière de faire est non seulement désagréable, mais met également en péril la réputation et la crédibilité de l’auteur.

Les personnalités politiques, telles que Bertin Koovi, devraient cesser de se livrer à des tentatives de chantage qui ne servent en rien l’intérêt du peuple.

Les actions de diffamation et les excuses ultérieures ne font que ternir la réputation de ceux qui les entreprennent. À qui profite ces manières de médire, de diffamer et menacer pour facilement venir s’excuser de peur des conséquences juridiques de ses turpitudes ?

Qui sont ceux qui tapis dans l’ombre passent de pareilles commandes à cette clique de personnages capables de passer de souffler le chaud et le froid en même temps ?

Si une action était tentée en justice pour en savoir plus, on allait comme c’est la mode actuellement parler d’harcèlement, d’atteinte à la liberté de parole car Bertin Koovi est un homme politique.

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13 février 2024 par Judicaël ZOHOUN

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