L’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, a été honoré lors de la 19ᵉ édition de la Nuit des trophées en Côte d’Ivoire. L’ancien chef d’État a reçu le prix du Grand bâtisseur de la Paix en Afrique de la part du Réseau des organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO). Cette distinction prestigieuse a été attribuée à l’ancien chef d’État béninois en reconnaissance de ses efforts continus visant à promouvoir la paix sur le continent africain. Son engagement exceptionnel en faveur de la stabilité et de la réconciliation régionales a été salué par cette reconnaissance symbolique.
La tenue des élections à la bonne date
Henriette Lagou, ancienne ministre ivoirienne et présidente du comité d’organisation de l’événement, a expliqué que cette distinction spéciale a été décernée à Boni Yayi pour diverses raisons. Elle a notamment souligné la tenue des élections à la bonne date sous la présidence de l’ancien locataire de la Marina. L’ex-ministre ivoirienne a également mentionné les missions, menées par Boni Yayi, de résolution des conflits en Afrique et la passation de pouvoir à son successeur malgré les appels à un troisième mandat.
Le trophée a été remis à Boni Yayi par l’entremise de son représentant, l’ancien ministre Alassane Tigri. En recevant le prix au nom du lauréat, Alassane Tigri a exprimé la gratitude de l’ancien président pour cette distinction. Il a précisé que cette reconnaissance honorifique constitue une invitation pour le prédécesseur du président Patrice Talon à intensifier son engagement en faveur de la paix au Bénin, en Afrique et dans le monde. Le Réseau des organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest, considère l’ancien président béninois comme un artisan de la paix.
Pour rappel, la distinction reçue par l’ex-président intervient après qu’il ait conduit une délégation de son parti Les Démocrates pour rencontrer son successeur Patrice Talon. Au cours de cette rencontre, le chef de l’État a réagi favorablement à la doléance de la délégation du parti d’opposition, relativement à la libération des jeunes élèves, étudiants, artisans et autres, en prison pour des raisons liées aux élections.
