L’Algérie, cette nation nord-africaine, a récemment augmenté ses efforts pour rejoindre l’alliance économique influente des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Cet intérêt croissant pour l’adhésion à l’alliance BRICS témoigne de l’ambition du pays de tirer parti des opportunités économiques plus larges offertes par ce bloc de pays émergents. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a entrepris une visite en Chine en juillet, soulignant les efforts de l’Algérie pour rejoindre les BRICS. La Chine, membre influent de l’alliance, entretient une relation amicale avec l’Algérie.
Cette visite d’État était une occasion pour le président Tebboune de discuter de la candidature de l’Algérie et de chercher le soutien de la Chine pour adhérer à la Nouvelle banque de développement (NDB), l’institution financière clé des BRICS. En plus de la Chine, l’Algérie vient également de solliciter l’appui de l’Inde, un autre membre clé du bloc des BRICS. Le pays espère obtenir un soutien substantiel de l’Inde, d’autant plus que les deux pays ont toujours bénéficié de relations bilatérales solides et mutuellement avantageuses.
Dans ce contexte, le ministre des Finances algérien, Laaziz Faid, a tenu une réunion avec l’ambassadeur indien en Algérie, Gauray Ahwalia, où il a exprimé l’intention de son pays d’adhérer à la NDB et l’importance de l’Inde en tant que partenaire stratégique pour atteindre cet objectif. La recherche active de l’Algérie de l’appui de l’Inde démontre une stratégie délibérée d’élargir sa coopération avec les membres des BRICS et de sécuriser son adhésion à ce bloc.
D’autres pays africains en lice
Cependant, la course à l’adhésion aux BRICS n’est pas exclusive à l’Algérie. D’autres pays africains, notamment l’Égypte et l’Éthiopie, ont également exprimé leur intérêt pour cette alliance, illustrant ainsi le pouvoir d’attraction croissant des BRICS sur la scène économique internationale. Dans le contexte actuel de tensions mondiales accrues, notamment entre les États-Unis, la Russie et la Chine, l’Algérie, en tant que grand producteur d’hydrocarbures, attire de plus en plus l’intérêt des puissances mondiales.
Par conséquent, la diversification des alliances stratégiques avec des puissances comme la Chine et l’Inde semble être une initiative choisie par les autorités algériennes pour renforcer la position du pays sur la scène internationale. Bien que l’issue des discussions de Tebboune en Chine et en Inde reste incertaine, en raison de l’absence de critères d’adhésion clairement définis pour les BRICS, il est indéniable que l’Algérie montre une détermination et un engagement forts à chercher des opportunités économiques et géopolitiques plus larges.