Les pays africains comptent massivement intégrer le groupe des BRICS. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une déclaration qui a été faite ce lundi par Oleg Ozerov, ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères. Pour l’officiel russe, une série de pays africains ont exprimé leur volonté de se retrouver au sein de creuset qui fait parler de lui depuis quelques mois.
« Dans le cadre de la nouvelle dynamique qu’ont prise les BRICS, de nombreux partenaires africains manifestent un intérêt soutenu tant pour l’éventuelle participation à l’organisation que pour le développement d’une coopération étroite, la construction d’une coopération commerciale et d’investissement avec les pays des BRICS », a fait savoir le diplomate lors d’une table ronde intitulée « Le XVe sommet des BRICS: bilan et perspectives pour la Russie ».
Pour l’heure, aucune précision n’a été apportée sur le nom de ces différents pays qui ont déposé leur candidature pour intégrer les BRICS. Ceci fait suite à la récente autorisation qui a été accordée aux pays tels que l‘Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis à l’issue du Sommet de Johannesburg. « L’association des BRICS a ouvert un nouveau chapitre de son histoire », s’était réjoui le président de la nation Arc-en-ciel lors de cette annonce.
Ces différents pays seront autorisés en tant que membres à partir de janvier 2024. Rappelons que la porte des BRICS a été fermée à certains pays dont l’Algérie. Son président avait pourtant fait feu de tout bois pour intégrer le creuset formé à la base par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. L’homme fort du Kremlin a tenté de rassurer l’Algérie suite à son échec à intégrer les BRICS.
« L’Algérie est notre amie, bien sûr, une amie traditionnelle dans le monde arabe, en Afrique du Nord. Nous pensons que cela profiterait à l’organisation, mais nous devons certainement travailler ces questions avec tous nos amis au sein des BRICS, en contact avec les dirigeants algériens. [Il faut] faire cela dans le calme, sans créer de problèmes à l’organisation, mais en créant des voies supplémentaires pour un développement mutuel », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.