Quelques mois après le Sommet des Brics qui a eu lieu en Afrique du Sud, le président russe Vladimir Poutine s’est prononcé sur le cas de l’Algérie qui n’avait pas été autorisée à faire son adhésion au sein de ce creuset. Malgré toutes les opérations de charme qui avaient été entreprises par le président algérien à l’endroit des ténors de ce groupe, son pays n’avait pas été retenu. Le président Abdelmadjid Tebboune a même effectué un déplacement en Chine afin de rencontrer son homologue Xi Jipping.
La montagne n’aura donc accouché que d’une souris. Au total, six pays avaient été retenus à l’issue de la rencontre de Johannesburg sauf l’Algérie. Il s’agit de l‘Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie et des Émirats arabes unis. L’homme fort du Kremlin a profité de l’occasion du forum du club international de discussion Valdaï pour revenir sur cette situation.
« L’Algérie est notre amie, bien sûr, une amie traditionnelle dans le monde arabe, en Afrique du Nord. Nous pensons que cela profiterait à l’organisation, mais nous devons certainement travailler ces questions avec tous nos amis au sein des BRICS, en contact avec les dirigeants algériens. [Il faut] faire cela dans le calme, sans créer de problèmes à l’organisation, mais en créant des voies supplémentaires pour un développement mutuel », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
L’adhésion définitive des nouveaux membres se fera en janvier 2024. Près de 20 autres pays ont déjà exprimé leur souhait de rejoindre le groupe en déposant leurs demandes d’adhésion, selon la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor après le sommet. L’Algérie, le Bangladesh ou l’Argentine sont sur cette liste. Notons que les BRICS sont un groupe de cinq pays à la base qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels. Il s’agissait au début du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.