Les critiques sur la gestion de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaises de football (FECAFOOT) sont décidément devenues monnaie courante. Dernier à dégommer l’ancien capitaine des Lions Indomptables, l’ex-international camerounais André Kana Biyik.
Dans une récente interview accordée à un média local et relayé par Africafootunited, André Kana Biyik a exprimé son désaccord avec la manière dont Samuel Eto’o dirige la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Selon lui, les deux premières années du mandat de l’ancien joueur du Barça à la tête de l’instance ont été encourageantes, mais la suite a été décevante.
« Samuel Eto’o avait fait une bonne campagne, avec un projet ambitieux, suscitant beaucoup d’attentes. Mais après deux ans et demi de mandat, le bilan est décevant », a déclaré l’ancien footballeur âgé de 58 ans. Il pointe du doigt un certain nombre de problèmes, notamment l’attitude dominatrice et l’ego surdimensionné de l’ancien international camerounais.
Biyik accuse Eto’o de ne faire qu’à sa tête, de ne pas écouter les conseils, et d’agir à la fois comme président et entraîneur, ce qui, selon lui, a un impact négatif sur la sélection nationale camerounaise. « Il a un ego surdimensionné, n’en fait qu’à sa tête, n’écoute personne et n’est pas bien conseillé. Résultat, on parle davantage des multiples affaires qui secouent la fédération que des avancées pour le football camerounais, qui sont assez peu nombreuses », a déploré l’ex-joueur des Lions Indomptables.
Les critiques d’André Kana Biyik interviennent dans un contexte où la FECAFOOT fait face à de multiples défis, tant sur le plan sportif qu’administratif. Les tensions au sein de la fédération et les scandales entourant certaines décisions prises par la présidence ont alimenté les débats au sein de la communauté sportive camerounaise.
Samuel Eto’o, qui était perçu comme un espoir pour le football camerounais lorsqu’il a été élu à la tête de la FECAFOOT, doit maintenant faire face à une pression croissante pour répondre aux attentes des acteurs du football dans le pays.
Il est clair que la situation au sein de la FECAFOOT nécessite une attention urgente et des mesures correctives pour garantir le développement continu du football au Cameroun. Les critiques de Biyik soulignent la nécessité d’un examen approfondi de la gestion actuelle de la fédération et de l’orientation future du football camerounais.
Il reste à voir comment Samuel Eto’o et les autres membres de la FECAFOOT répondront à ces préoccupations et s’ils seront en mesure de restaurer la confiance et l’espoir au sein de la communauté footballistique camerounaise.
