L’or a récemment atteint des sommets, flirtant avec une valeur de 2052 $, retrouvant des hauteurs inégalées depuis mai dernier. Cette ascension fulgurante survient dans un contexte où les remarques accommodantes de la Fed ont exercé une pression à la baisse sur le Dollar. Les commentaires de Christopher Waller, membre notoirement hawkish de la Fed, évoquant une possible diminution des taux « dans quelques mois » si l’inflation continue à fléchir, ont contribué à renforcer la position du métal jaune.
Cependant, cette hausse spectaculaire de l’or a donné lieu à des prédictions audacieuses de la part de l’économiste renommé, Peter Schiff, réputé pour ses prévisions pessimistes et ses conseils d’investissement dans l’or. Selon lui, l’or se trouve « au seuil d’un breakout historique » tandis que le dollar se prépare à un « crash historique« . Ces propos alarmants évoquent un bouleversement imminent qui affectera l’économie dans sa globalité. Schiff a averti les investisseurs de se préparer à des changements significatifs, notamment une inflation galopante, une hausse des taux d’intérêt et un chômage en augmentation.
Le tweet suivant de Schiff a amplifié ses prédictions, affirmant qu’une fois que l’or franchira la barre des 2100 $, il ne rencontrera plus de résistance majeure, ouvrant ainsi la voie à des paliers psychologiques clés (3000 $, 4000 $, etc.). Ces déclarations, bien que spéculatives, insinuent une volatilité majeure sur les marchés financiers et une potentielle dépréciation continue du dollar américain.
Pour Schiff, le dollar est condamné, incitant les investisseurs à se tourner vers l’or, qu’il considère comme « l’alternative la plus viable » face à la dépréciation imminente du dollar. Il met en exergue depuis longtemps les risques d’effondrement économique des États-Unis, soulignant la dette gouvernementale colossale de près de 34 000 milliards de dollars, devenue intenable face à une augmentation probable des taux. Cette situation laisse entrevoir deux scénarios désastreux : soit un défaut de paiement, soit une impression monétaire massive, avec des conséquences économiques dévastatrices dans les deux cas pour la monnaie américaine.