L’influence croissante du milliardaire Elon Musk sur les affaires d’État préoccupent son père, Errol. En effet, dans une interview accordée au média The Sun, ce dernier a critiqué un article du magazine américain New Yorker, qui traitait de l’influence du PDG de SpaceX, dans les décisions de gouvernement concernant la guerre en Ukraine. Plusieurs responsables du Pentagone avaient déclaré que l’homme d’affaires était traité comme un « responsable non élu ». Aussi, avaient-ils exprimé leurs inquiétudes en ce qui concerne l’attitude d’Elon Musk vis-à-vis du président russe Vladimir Poutine.
« Un travail réussi »
Dans la guerre en Ukraine, Le réseau internet Starlink d’Elon Musk avait joué un grand rôle en faveur de Kiev. Au cours de son intervention, Errol Musk a estimé que « c’est un travail réussi, une première salve d’ouverture sur Elon parrainée par le gouvernement fantôme ». Au moment où le journaliste lui a demandé s’il avait peur que son fils soit assassiné par ce dernier, il a répondu par l’affirmatif. Notons que ce n’est pas la première fois qu’un membre de la famille Musk parle de la mort d’Elon. En décembre 2022, l’homme d’affaires s’était inquiété pour sa vie après les révélations sur Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden. À ce moment, il avait dit espérer avoir la vie sauve, parce qu’il pensait que son assassinat pourrait être planifié.
« Franchement, le risque que quelque chose de mal m’arrive, ou même d’être littéralement abattu, est assez important. Ce n’est pas si difficile de tuer quelqu’un si vous le vouliez, alors j’espère qu’il ne le fera pas, et le destin sourit à la situation avec moi et cela n’arrivera pas » avait-il déclaré. Elon Musk a fait cette déclaration lors d’un échange de deux heures sur Twitter Spaces. Face aux journalistes Matt Taibbi et Bari Weiss l’accès à toutes les communications d’entreprise précédentes qui ont eu lieu sur Twitter avait été donné par Elon Musk. Ainsi, Matt Taibbi avait publié des informations sur la suppression des données qui concernent le scandale de l’ordinateur portable de Hunter Biden que le New York Post avait publié avant les dernières élections présidentielles américaines.