« Violences aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique, en particulier un coup d’arrêt porté au visage et un geste d’étranglement ». C’est du moins le motif pour lequel la justice a condamné un gendarme de Vitry-le-François (Marne) au cours de la semaine dernière. L’homme en arme a été reconnu coupable des faits et a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. En plus de cette peine, le gendarme a écopé d’une condamnation au non port d’armes pendant près d’un an.
Interdiction de porter une arme
« L’interdiction de porter une arme lui interdit de facto toute mission de sécurité ou d’ordre sur la voie publique et toute mission judiciaire », a expliqué la magistrate. La procureure a tout de même tenu à faire remarquer qu’il appartiendrait à la hiérarchie du mis en cause « dans le cadre d’une procédure disciplinaire qui est déjà engagée, d’apprécier s’il peut encore être autorisé à exercer et quelles missions ».
A en croire les informations rapportées par la procureure de la République, Ombeline Mahuzier, le mis en cause a reconnu les faits mais estime qu’il s’agit en réalité d’une erreur professionnelle. Lors de l’interpellation d’un homme pour ivresse publique et outrages, le gendarme s’est évertué à violenter le mis en cause alors qu’il était menotté.
Plusieurs coups de poing…
« La victime refusant de se laisser interpeller s’était vue amenée violemment au sol et avait reçu plusieurs coups de poing, d’abord au moment de son interpellation puis à son arrivée dans les locaux de la gendarmerie, alors qu’elle était menottée et qu’elle refusait de s’asseoir », a précisé la procureure de la République, Ombeline Mahuzier.