La crise humanitaire dans la bande de Gaza a atteint des proportions tragiques. Selon les dernières informations du porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra, plus de 15.523 personnes ont été tuées et plus de 41.316 blessées depuis le début de l’escalade du conflit le 7 octobre. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la souffrance dans l’enclave palestinienne.
Les équipes médicales de Gaza sont confrontées à des défis monumentaux. Ashraf al-Qudra rapporte que 291 membres du personnel médical ont été tués et de nombreux équipements médicaux, y compris des ambulances et des établissements de santé, ont été détruits. Cette situation limite gravement la capacité des équipes médicales à fournir des soins adéquats, exacerbant ainsi la crise humanitaire.
La situation critique des soins médicaux dans la bande de Gaza est aggravée par le lent mécanisme d’envoi des blessés pour traitement à l’étranger. Selon al-Qudra, des dizaines de vies sont perdues quotidiennement en raison du manque de traitements nécessaires et des retards dans l’évacuation des blessés hors de Gaza.
Le 1er décembre, l’armée israélienne a accusé le Hamas de violation de la trêve, annonçant la reprise des hostilités dans la bande de Gaza. Cette décision a été prise suite à une attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, qui incluait des massacres et la prise en otage de civils. L’Autorité palestinienne a attribué la responsabilité de la relance des hostilités aux États-Unis.
L’actuelle flambée de violence a débuté après une attaque du Hamas en réaction aux actions israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. En réponse, Israël a imposé un siège complet de la bande de Gaza et a intensifié les frappes militaires, touchant également certaines régions du Liban et de la Syrie. Des affrontements ont également eu lieu en Cisjordanie.
Cette escalade de violence a des répercussions profondes dans toute la région du Moyen-Orient. Les actions des deux côtés ont entraîné des pertes humaines considérables et exacerbé les tensions dans une région déjà instable. La complexité du conflit et l’implication de divers acteurs régionaux et internationaux rendent la recherche d’une solution pacifique encore plus difficile.