Depuis le Coup d’État intervenu au Gabon, divers dirigeants africains ont procédé à une série de restructuration au sein de leur armée. Umaru Embalo, le président bissau-guinéen a opéré récemment des changements importants dans la chaîne de commandement de l’armée. Ce remaniement et intervenu vendredi 1er août et concerne deux postes stratégiques. Ainsi donc, le général de division Horta Inta-a a été nommé chef d’état-major particulier du président de la République et le général de division Tomás Djassi occupe désormais le poste de commandant de la sécurité présidentielle.
À savoir que la fonction de chef d’état-major particulier vient d’être, nouvellement crée. La constitution bissau-guinéenne ne prévoit aucune disposition pour le poste de chef d’état-major particulier et de plus, aucune loi de l’armée nationale n’encadre cette fonction. En février 2022, Umaru Embalo avait échappé à une tentative de Coup d’État. À l’époque, l’ex-président en exercice de la CEDEAO avait affirmé qu’un ancien amiral de la marine et deux de ses assistants avait planifié un projet de déstabilisation pour l’assassiner ainsi que plusieurs de ses collaborateurs.
Depuis qu’il préside à la destinée de la Guinée Bissau, le pouvoir d’Embalo fait l’objet de diverses rumeurs de déstabilisation. Les récentes nominations qu’il vient d’effectuer dans l’armée répondent-elles à une logique d’anticipation ? Pour le moment, les raisons de ce remaniement n’ont pas été clairement mises en avant. Selon des sources bien introduites rapportées par nos confrères de exclusif.net les relations ne sont plus au beau fixe entre Embalo et son chef d’état-major actuel, le général Biagué Nan Tam. Ce climat lourd entre les deux hommes serait-il à l’origine de la création du poste de chef d’état-major particulier ?