Dans le cadre de la COP28 à Dubaï, le président français Emmanuel Macron a eu à faire face à des difficultés imprévues dans ses tentatives de diplomatie internationale. Espérant initialement organiser une table ronde avec les dirigeants des pays les plus touchés par la guerre, y compris l’Egypte, la Jordanie et le Qatar, Macron a été contraint de revoir ses plans en raison de l’absence inexpliquée de ces leaders. Cette situation reflète les défis actuels du dialogue entre les nations arabes et l’Occident, notamment dans le contexte tendu suite à la reprise des hostilités entre Israël et le Hamas.
Le président français s’est également trouvé confronté à une intensification des tensions suite à la rupture de la trêve dans la bande de Gaza. Les réactions à cette reprise des combats ont été diverses et marquées, allant de l’annulation du discours du président iranien à la COP28 à l’expression ouverte de soutien aux Palestiniens par le président turc. Emmanuel Macron, quant à lui, a rencontré plusieurs dirigeants régionaux, y compris le président israélien Isaac Herzog, pour discuter de la situation, tout en exprimant ses inquiétudes sur la conduite des opérations militaires par Israël dans la région.
L’accent de Macron durant ces rencontres a été mis sur la nécessité d’un cessez-le-feu durable et d’une réévaluation de la stratégie israélienne concernant le Hamas. Il a exprimé des doutes quant à la possibilité d’une « destruction totale » du Hamas par Israël, mettant en garde contre une guerre prolongée. Sa position reflète une préoccupation croissante pour la sécurité régionale et pour les conséquences humanitaires d’un conflit prolongé.
La fin de la trêve à Gaza a également suscité des inquiétudes chez Macron, notamment en raison de la reprise des bombardements par Tsahal. Le président français a critiqué cette approche, soulignant que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas des bombardements systématiques et a mis en garde contre les conséquences néfastes pour la sécurité d’Israël si elle se poursuit au détriment des vies palestiniennes.
Enfin, le voyage de Macron dans la région a été marqué par des défis supplémentaires, notamment le départ des négociateurs israéliens de Doha, où Macron devait rencontrer l’émir du Qatar pour discuter des négociations de trêve et de la libération d’otages. Ces événements mettent en lumière la complexité de la crise et la difficulté pour la France de trouver un rôle significatif dans sa résolution. En dépit des difficultés, Macron continue de chercher des moyens pour influencer positivement le cours des événements dans la région.