L’invasion de l’Ukraine n’est pas restée sans conséquence sur l’économie russe après un an de guerre. Elle a révélé que la Russie n’est pas aussi puissante comme elle prétend l’être.
Pour échapper aux différents embargos mis en place depuis un an, la Russie s’est affranchie des règles du commerce international. Elle a recours à de multiples stratagèmes. L’économie russe rencontre tout de même des difficultés. Au début, elle semble résister aux chocs. Si jusque-là elle ne s’est pas effondrée après un an de guerre face à l’Ukraine, son économie accuserait le coup d’une manière où d’une autre.
Le Conseil européen avait adopté une série de sanctions pour affaiblir la Russie et la Biélorussie. Ces sanctions qui visent à affaiblir la Russie, pour réduire sa capacité à faire la guerre n’ont pas donné un résultat immédiat.
En 2022 selon le FMI, « un pays qui croule sous les sanctions économiques et une guerre affichera des performances supérieures à celles des deux plus grandes économies européennes l’année prochaine. La tentative de mettre la Russie à genoux sur le plan économique a donc échoué. »
A en croire la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 2022 a été une mauvaise année pour l’économie russe. On estime qu’en 2022, le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a chuté de 2,1 %.
Malgré les différentes mesures à son encontre, la Russie n’est pas prête à abandonner la guerre en moins opter pour le dialogue.
En 2023, Le Conseil européen a adopté de nouvelles mesures restrictives. Les spécialistes misent sur l’essoufflement de l’économie russe. Mais cette dernière n’affiche pas clairement des signes de faiblesse. Ce qui est évident, des signes extérieurs prouvent que l’économie russe n’est pas aux mieux de sa forme. Notamment l’appui aux pays africains, la baisse des investissements sur le continent africain et la baisse des échanges commerciaux.
Selon la Banque mondiale, « l’économie russe pourrait continuer de se contracter en 2023. Son PIB devrait diminuer de 2,5 % selon le scénario le plus défavorable (OCDE) ou de 0,2 % selon la Banque mondiale. Le FMI prévoit une croissance en 2023 (0,7 %) ».
Il est clair que les échanges commerciaux russes de biens et de services ont diminué considérablement. Le FMI estime que pour 2023, les importations devraient être plus élevées qu’en 2022, tandis que les exportations devraient continuer à baisser selon la Banque mondiale ou se maintenir presque au même niveau selon le FMI.
Au total, l’économie russe rencontre des difficultés mais résiste bien.
Il faut souligner que la Chine est devenue le premier client de la Russie. Les exportations de gaz vers la Chine son partenaire privilégié évoluent. « Les approvisionnements énergétiques russes vers la Chine, partenaire vital pour Moscou ont augmenté de 40% en 2023 par rapport à 2022 », a annoncé le vice-Premier ministre chargé de l’Énergie, Alexandre Novak.
Pour le l’instant l’économie russe tient encore mais pour combien temps ?
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21 juillet 2023 par