Au Kenya, des employés de Facebook poursuivent leurs actions en justice après avoir échoué de trouver un terrain d’entente avec Meta. L’information a en effet été annoncée ce lundi 16 octobre. Selon des précisions qui ont été apportées par les médias, l’affaire était devant la justice depuis le mois de mars. Ils reprochent à l’employeur la façon dont ils ont été licenciés.
Ils réclament ainsi une compensation pour leurs salaires « insuffisants (pour) le risque auquel ils étaient exposés » et les « dommages causés à leur santé mentale ». La justice kényane a suspendu, le 2 juin dernier, leurs licenciements en attendant un jugement sur le fond. À en croire les auteurs de la plainte, le tribunal avait également ordonné le paiement de salaires jusqu’à la résolution de l’affaire. Mais la médiation annoncée n’aura visiblement pas abouti.
A la faveur d’un communiqué, les employés ont annoncé une « bataille judiciaire imminente » après « l’échec aujourd’hui des pourparlers visant à parvenir à un règlement à l’amiable ». « Le propriétaire de Facebook, Meta, ainsi que la société sous-traitante Sama, seront accusés d’outrage au tribunal après avoir ignoré les ordonnances du tribunal exigeant le paiement des salaires », a poursuivi le communiqué.
Toutefois, les employés n’auraient visiblement pas totalement tourné dos à la discussion. Selon leur document, ils étaient toujours disposés à poursuivre les négociations si la partie d’en face est d’accord. Rappelons que ces employés de la société sous-traitante Sama étaient chargés de retirer de Facebook, les publications violentes et haineuses entre 2019 et 2023.