Le sous-sol de l’Afrique suscite présentement de nombreuses convoitises. En effet, les plus grandes puissances du monde essayent de positionner sur le continent afin de piocher dans le gros gâteau des mines sur le continent. Parmi les puissances les plus actives dans ce domaine d’investissement, la Chine semble avoir une longueur d’avance. Les États-Unis, grand concurrent de l’Empire du Milieu ont compris cela et commence à mobiliser d’importants moyens afin d’investir dans le domaine des mines en Afrique.
D’après les informations du Wall Street Journal, les USA ont pour ambition de collaborer avec l’Arabie Saoudite pour mettre en place un ambitieux plan d’investissement dans les activités minières du continent. Washington est en pourparler avec la monarchie du golfe pour investir dans l’exploitation minière de trois pays africains à savoir, la RDC, la Namibie et la Guinée. D’après des sources concordantes, l’Arabie Saoudite est d’ores et déjà disposée à injecter 15 milliards de dollars dans le projet. Il ressort que cette somme va servir à acquérir des participations dans les mines des pays ciblés par les deux superpuissances.
Les USA quant à eux envisagent de mettre en place un mécanisme qui va leur permettre d’acheter une partie de la production des mines qui seront sous giron saoudien. Les États-Unis veulent multiplier les projets de ce genre pour contrer l’influence de plus en plus grande de la Chine en Afrique. Des ressources minières stratégiques telles que le cuivre, le cobalt ou le lithium font l’objet d’une intense bataille entre grandes puissances.
Ces métaux vont jouer un rôle prépondérant dans la mise en place de l’économie de demain notamment dans le secteur automobile et des énergies renouvelables. L’Afrique regorge à foison de ces ressources minières. Reste à savoir comment le continent va négocier pour également tirer un grand bénéfice de l’exploitation de ses mines.