Au Maroc, pour le moment, la catastrophe n’empêche visiblement pas les autorités d’être sélectives par rapport à celles et ceux qui leur offrent une aide. Selon un point qui a été fait, Rabat n’a accepté de l’aide qu’auprès de quatre pays. Il s’agit de l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis. Les équipes de sauvetage de ces différents pays sont en effet entrées en contact avec leurs homologues marocaines depuis ce dimanche. La France pour sa part indique qu’elle est prête à soutenir le Maroc sur tous les plans afin de surmonter cette difficulté.
« Nous avons mobilisé l’ensemble des équipes techniques et de sécurité pour pouvoir intervenir quand les autorités du Maroc le jugeront utile », avait déclaré pour sa part le président français Emmanuel Macron. Alors que cette main tendue n’a pas été saisie par Rabat, certaines analyses indiquent que le Maroc fait cette sélection à cause de son orientation politique. C’est le cas de Pierre Vermeren, historien spécialiste du Maghreb qui a confié au Figaro que le refus de Mohammed VI est un « acte politique ». Notons tout de même que la France n’est pas le seul pays à ne pas avoir reçu
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La patronne de la diplomatie française, pour sa part, a tenu à nuancer qu’il n’a jamais été question d’un rejet de l’aide française au Maroc. « Nous nous tenons à la disposition du Maroc. Le Maroc n’a refusé l’aide de personne, il appelle simplement l’aide en fonction de ses besoins », a déclaré Catherine Colonna qui précise que le pays est libre de faire ses choix. Pour l’heure, le bilan de cette catastrophe est de 2 122 morts. Selon le bilan dressé par les autorités marocaines dans la soirée de ce dimanche, 2 421 blessés ont été enregistrés.
