Les scènes de violences urbaines qui ont éclaté après la mort tragique de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier en France, ont suscité de vives réactions au sein de la société française. Parmi les voix qui se sont élevées pour commenter ces événements, celle d’Éric Zemmour a retenu l’attention. Invité sur Europe 1, le polémiste et candidat potentiel à l’élection présidentielle a exprimé des propos forts, prédisant des conséquences durables et affirmant que la France était aux prémices d’une guerre civile.
Éric Zemmour a déclaré : « Nous sommes dans les prodromes d’une guerre civile. C’est une guerre ethnique, raciale, on voit bien les forces en présence ». Ces paroles ont suscité une certaine controverse, alimentant les débats déjà tendus autour des questions de société et de l’identité nationale en France. L’ancien polémiste n’a pas mâché ses mots en critiquant le président de la République, Emmanuel Macron, pour sa réaction à la mort de Naël. Zemmour a qualifié de « couchée » la déclaration de Macron, qui a qualifié la mort du jeune homme de « inexplicable » et « inexcusable », alors même que la justice n’avait pas encore rendu son verdict.
Pour Éric Zemmour, cette réaction du chef de l’État est symptomatique d’un manque de fermeté et de détermination. Dans ses déclarations, Zemmour a également exposé les mesures qu’il aurait prises s’il avait été au pouvoir. Il aurait tout d’abord arrêté l’immigration, supprimé le droit du sol, mis fin au regroupement familial et restreint considérablement l’accès des étudiants étrangers. De plus, il aurait expulsé les délinquants et criminels à la fin de leur peine, ainsi que les chômeurs de longue durée.
Ces prises de position d’Éric Zemmour ne sont pas nouvelles. Depuis plusieurs années, il exprime des opinions souvent critiquées par des personnalités françaises sur des sujets tels que l’immigration, l’identité nationale et la sécurité. Ses discours ont divisé l’opinion publique et généré des débats passionnés. Il convient de préciser que Eric Zemmour n’est pas la première personnalité française à réagir sur le sujet. Bien avant lui des stars comme Mbappé avait réagit en dénoncant une «situation inacceptable».
Sur son compte Twitter, il a déclaré : « J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt ». Avant lui, un autre joueur français avait réagi vivement sur cette affaire. Il a exprimé sa indignation et dénoncé un drame, en déclarant : « Un jeune homme de 17 ans abattu à bout portant par un policier pour un refus d’obtempérer lors d’un contrôle. Telle est la réalité de la situation et elle est dramatique », peut-on lire sur son compte Twitter de Jules Koundé, défenseur du FC Barcelone.