Une situation de crise secoue l’équipe nationale de football de la Namibie alors que les Braves Warriors ont entamé une grève ce lundi soir, en signe de protestation contre leur Fédération. Les joueurs réclament des primes impayées qu’ils estiment avoir méritées après leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations 2023.
Dans un communiqué conjoint, les membres de l’équipe nationale namibienne exigent le versement de leurs primes, un montant totalisant 15 millions de dollars namibiens, soit un peu plus de 800 000 dollars américains, pour leur performance lors de la CAN 2023. Ils affirment que cette somme était destinée exclusivement aux Braves Warriors et non à la restauration des infrastructures footballistiques.
L’accord contractuel entre les joueurs et la Fédération Namibienne de Football (NFA) stipule clairement que les bénéfices provenant de parrainages ou de récompenses pendant le tournoi doivent être partagés équitablement entre les joueurs et le staff technique. Cependant, il semble que cette clause n’ait pas été respectée par la NFA.
Cette situation de grève soulève des questions sur l’avenir de l’équipe nationale, notamment en ce qui concerne la participation des joueurs lors de la trêve internationale de mars. Le sélectionneur Collin Benjamin pourrait se retrouver dans une situation délicate si cette impasse persiste.
Pour l’instant, aucun compromis n’a été annoncé entre les joueurs et la Fédération, laissant planer un doute sur la suite des événements. Les supporters des Braves Warriors et les amateurs de football en Namibie espèrent une résolution rapide de ce différend pour que l’équipe puisse se concentrer sur ses performances sur le terrain, sans être perturbée par des problèmes extra-sportifs.
