Nigéria : Goodluck Jonathan échappe de peu à une attaque armée

Au Nigeria, l’ancien président Goodluck Jonathan a échappé de peu à une attaque armée. En effet, l’une des résidences de l’ancien dirigeant, située à Otuoke dans l’État de Bayelsa du Sud, a été prise d’assaut par des assaillants aux alentours de 2 heures du matin. L’ancien président ne s’y trouvait heureusement pas et a donc échappé au pire.

Arrivant par petit bateau à moteur à la résidence de Goodluck Jonathan jonchant les rives de l’Atlantique, les assaillants ont d’abord fait exploser de la dynamite avant de réussir à s’introduire au sein du périmètre de sécurité de la résidence. Dès lors, l’attaque prend une toute autre tournure, ces derniers ouvrant le feu à diverses reprises, tuant un militaire présent sur place, avant d’en blesser un second.

C’est un domestique, qui a réussi à échapper à la vigilance des assaillants et qui s’est caché de longues minutes durant, qui a alerté les forces de l’ordre de ce qui était actuellement en train de se produire sous ses yeux.

Les assaillants essuient de lourdes pertes

Très vite, une patrouille sera alors envoyée sur place. Un nouvel échange de coups de feu va ensuite se produire avant que la situation ne s’apaise. À cette heure-ci, impossible de savoir combien de personnes sont décédées du côté des malfrats, certaines sources évoquant toutefois une quinzaine d’individus abattus. 

Certains ont tout de même réussi à survivre et ont réussi à prendre la fuite, comme a pu en témoigner un habitant de la petite localité d’Otuoke, interviewé par la presse locale.

De nombreuses questions se posent

Goodluck Jonathan lui, n’était pas présent chez lui ce soir-là, ayant quitté les lieux quelques heures auparavant seulement. Il s’est tout de même rendu sur place afin de constater les dégâts. S’interrogeant sur le mobile d’une telle attaque, ce dernier s’est avoué choqué et consterné par un tel déferlement de violence.

Soucieux d’en apprendre plus, il devra attendre les résultats de l’enquête qui a été confiée aux membres de la Delta Safe, une branche de l’armée nigériane supposée assurer la sécurité au sein de l’État de Bayelsa.

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