Lors d’une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU, la Russie a évoqué la possibilité d’entreprendre un essai nucléaire sous une condition précise et controversée. Selon la représentation russe auprès de l’ONU, la Fédération de Russie n’envisagerait un essai nucléaire que si les États-Unis procédaient en premier à un tel test. C’est l’essentiel à retenir de la déclaration du responsable russe pendant une récente réunion de l’Organisation des Nations Unies selon nos recoupements d’informations.
Cette déclaration a été faite par Dmitri Gloukhov, le représentant de la mission permanente russe auprès des Nations unies, lors d’une réunion de l’Assemblée générale. Selon Gloukhov, la Russie considère cette action comme un « signal préventif adressé à Washington ». Il a souligné que la récente déclaration du Président russe au sujet de la reprise éventuelle des essais nucléaires par la Russie devrait être interprétée dans le contexte spécifique de la réponse aux « actions destructrices des États-Unis ».
« Nous tenons à souligner que la récente déclaration du Président russe sur la possibilité de reprise des essais nucléaires par notre pays […] doit être considérée uniquement dans le contexte de notre réponse aux actions destructrices des Etats-Unis« , a affirmé le responsable russe pendant la réunion. L’annonce de la Russie révèle une complexité stratégique intrigante. En conditionnant ses essais nucléaires à ceux des États-Unis, la Russie cherche surement à dissuader les États-Unis d’entreprendre des actions qui pourraient potentiellement menacer sa propre sécurité et stabilité.
Il est important de noter que cette déclaration intervient dans un contexte de relations russo-américaines tendues depuis plusieurs années. Les différends géopolitiques et les questions de sécurité ont régulièrement alimenté les frictions entre les deux nations. Depuis l’année dernière, la Russie est sous le coup de multiples sanctions des occidentaux à cause de la guerre en Ukraine qui à de graves conséquences sur le monde entier.