Le Bangladesh a franchi une étape importante dans son parcours vers une énergie plus propre et durable en recevant sa première livraison d’uranium russe pour alimenter sa centrale nucléaire de Rooppur. Ce projet, financé en grande partie par la Russie, est destiné à renforcer le réseau énergétique du pays, qui a été depuis longtemps aux prises avec des pannes d’électricité chroniques. La Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a exprimé sa fierté et sa joie lors de la réception de cette livraison.
La responsable du gouvernement du Bangladesh a souligné l’importance de cette étape dans le développement énergétique du pays et a remercié chaleureusement le président russe Vladimir Poutine pour son soutien et ses conseils précieux dans la mise en œuvre de ce projet d’envergure. La construction de la centrale nucléaire de Rooppur a débuté en 2017, sur les rives du Gange, à environ 175 kilomètres à l’ouest de la capitale Dacca. Ce projet colossal, dont le coût atteint 12,65 milliards de dollars, est en grande partie financé par la Russie, qui contribue à hauteur de 90%.
Cette collaboration témoigne des liens solides entre les deux nations et de leur engagement envers un avenir énergétique plus durable. La centrale nucléaire de Rooppur sera équipée de deux réacteurs d’une capacité de 1 200 mégawatts chacun. Le premier de ces réacteurs devrait entrer en service l’année prochaine, marquant ainsi une étape majeure dans la diversification de la production d’électricité au Bangladesh. Les deux réacteurs seront pleinement opérationnels en 2025, ce qui permettra de répondre aux besoins croissants en énergie du pays.
Cette centrale nucléaire joue un rôle crucial dans la quête du Bangladesh pour mettre fin aux pannes d’électricité fréquentes qui ont entravé son développement économique. L’accès à une source d’énergie plus stable et fiable contribuera non seulement à stimuler la croissance économique du pays, mais aussi à améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Le Bangladesh a également des projets ambitieux pour l’avenir de son secteur de l’énergie.
En plus de la centrale de Rooppur, le pays envisage la construction d’une deuxième centrale nucléaire dans le sud, bien que l’emplacement précis ne soit pas encore déterminé. Pour rappel, depuis plusieurs mois, la Russie est sous le coup de multiples sanctions occidentales à cause de son offensive lancée en Ukraine au cours du mois de Février de l’année dernière. Ces sanctions n’ont visiblement pas empêché cette première livraison d’Uranium.