Ce samedi 2 septembre, KNCA, l’agence centrale de presse nord-coréenne a indiqué que la Corée du Nord a réussi une simulation d’attaque nucléaire en mer jaune. Selon des sources concordantes, il s’agit du tir de deux missiles de croisière qui sont équipés de fausses ogives atomiques. Pyongyang n’est pas à sa première manœuvre du genre ce qui crispe très souvent les relations avec la communauté internationale. Le programme nucléaire nord-coréen fait l’objet de nombreux débats à l’international. Lors du mandat de Donald Trump, un certain rapprochement avait été constaté entre les USA et la Corée du Nord. Les dirigeants des deux pays s’étaient même rencontrés.
D’aucuns estimaient que ce rapprochement allait permettre de trouver des compromis notamment sur la question sensible du nucléaire. Les choses ne se sont pas passées comme prévu et aujourd’hui, Washington et Pyongyang continuent de se regarder en chien de faïence. L’allié historique des Américains, la Corée du Sud alerte fréquemment sur les escalades qui se déroulent dans la péninsule nord-coréenne. Les USA et Séoul mènent fréquemment des exercices militaires conjoints dans cette zone ce qui n’est pas vu d’un bon œil par Pyongyang. Pour parer à toute éventualité, la Corée du Nord estime qu’il est nécessaire de continuer à perfectionner son programme de dissuasion nucléaire.
Le jeudi 31 août, la Corée du Nord avait déjà indiqué avoir effectué deux tirs de missiles balistiques de courte portée qui s’inscrivait dans une stratégie de simulation de frappe nucléaire tactique. Ce samedi 2 août, le régime nord-coréen a récidivé. » Une manœuvre de tir pour une simulation d’attaque nucléaire tactique a été réalisée à l’aube le 2 septembre pour avertir les ennemis du danger de guerre nucléaire », a notifié KNCA. Pyongyang reproche à la Corée du Sud et à son allié américain d’avoir mené il ya quelques jours des exercices militaires au niveau de la péninsule nord-coréenne. D’après les responsables sud-coréens, la réaction de la Corée du Nord est exagérée. La dissuasion nucléaire est-il aujourd’hui l’ultime recours pour certains pays de se faire comprendre ?
Avec le conflit russo-ukrainien, on se rappelle que Vladimir Poutine avait entre temps brandi la menace de l’arme nucléaire. Peut-on imaginer qu’un jour ces escalades et provocations se transforment en attaque réelle ? Si c’est le cas, quelles en seront les conséquences pour le monde ? Somme-nous en droit de penser que nous flirtons avec la ligne rouge au vu de tout l’arsenal nucléaire reparti partout dans le monde ? Voici autant de questions que ce posent les citoyens du monde et dont les dirigeants mondiaux doivent prêter oreille.