Le conflit qui oppose Israël à la Palestine continue de défrayer la chronique. En effet, quelques jours après cette offensive surprise lancée par le Hamas, l’Iran a essayé de faire remarquer qu’elle n’était mêlée ni de près ni de loin à ce projet. Dans un discours devant une académie militaire, l’ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité d’Iran, a tenu à apporter une réponse aux informations faisant état d’une implication iranienne dans cette offensive du Hamas.
« Les partisans du régime sioniste et d’autres personnes ont fait circuler des rumeurs ces deux, trois derniers jours, dont celles sur le fait que l’Iran islamique serait derrière cet acte. Elles sont fausses », a tenu à clarifier l’autorité iranienne. Rappelons que l’offensive a été lancée au petit matin du samedi par l’Hamas. Il s’agit en effet d’une attaque assez inopinée et la plus grande enregistrée depuis plusieurs années contre Israël.
La riposte ne s’est tout de même pas fait attendre du côté d’Israël. L’armée a en effet mobilisé ses réservistes et renforce le blocus de l’enclave palestinienne. « Nous sommes en guerre, pas dans une opération militaire. Le Hamas a lancé une attaque soudaine et meurtrière contre Israël et ses citoyens. J’ai ordonné avant tout de purger les centres urbains des « terroristes » qui s’y étaient infiltrés, ainsi qu’une mobilisation des forces de réserve à grande échelle », avait lancé, sur les réseaux sociaux dans la matinée du samedi, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Selon le point qui a été fait par l’Onu, plusieurs milliers de déplacés ont été enregistrés depuis samedi dans la bande de Gaza. « Le nombre de personnes déplacées s’est considérablement accru dans la bande de Gaza, s’élevant à plus de 187 500 depuis samedi. La plupart se réfugient dans les écoles de l’UNRWA », a indiqué un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Jens Laerke, lors d’un point de presse à Genève.