La Russie a tenu à rassurer l’Afrique sur les implications de la suspension de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. En effet, sur le site du Kremlin, dans un article intitulé : « La Russie et l’Afrique : unir nos efforts pour la paix, le progrès et un avenir prospère », la Russie a fait de nouvelles propositions au continent noir. Le président russe Vladimir Poutine a promis mettre tout en œuvre « pour organiser les livraisons de céréales, d’aliments, d’engrais en Afrique, sans s’y limiter ».
« Nous comprenons l’importance de l’approvisionnement alimentaire ininterrompu pour le développement social et économique et le maintien de la stabilité politique des États africains. Par conséquent, nous avons toujours accordé beaucoup d’attention aux questions relatives aux livraisons de blé, d’orge, de maïs et d’autres cultures aux pays africains », a fait savoir le président russe dans les écrits sur le site du Kremlin. Ce fut également le moment pour l’homme fort du Kremlin de revenir sur la suspension de l’accord sur les céréales ukrainiennes.
Pour ce dernier, cet accord a été « cyniquement utilisé uniquement pour l’enrichissement des grandes entreprises américaines et européennes qui exportaient et revendaient le blé ukrainien ». « En près d’un an, 32,8 millions de tonnes de marchandises ont été exportées depuis l’Ukraine dans le cadre de l’accord », s’est rappelé le président russe avant de s’attarder sur les statistiques. L’Union Européenne ainsi que d’autres pays à revenu élevé ont eu plus de 70% de ses marchandises selon Vladimir Poutine.
Les pays tels que l’Éthiopie, le Soudan, la Somalie, le Yémen et l’Afghanistan ont reçu moins de 3 % du volume total. Il s’agit de moins d’un million de tonnes revenu à ses pays. Rappelons que, lundi 17 juillet 2023, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a annoncé la décision du gouvernement de mettre un terme à un important accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. Selon l’officiel russe, le pays de Vladimir Poutine a pris cette décision en réponse à ses demandes d’acheminer ses propres denrées et engrais vers le monde, qui sont restées sans suite. Il a assuré que l’accord sera rétabli lorsque ses exigences seront satisfaites.