La République Démocratique du Congo (RDC) est bien connue pour ses vastes ressources naturelles, son potentiel économique et ses liens étroits avec la Chine. La Chine a longtemps été l’un des principaux partenaires commerciaux et investisseurs en RDC, contribuant à façonner le paysage économique du pays. Cependant, un autre géant asiatique semble déterminé à forger des liens solides avec la RDC : le Japon. Le jeudi 10 août a marqué une étape décisive dans l’approfondissement des relations bilatérales entre la RDC et le Japon.
Une haute délégation japonaise dirigée par Nishimura Yasutoshi, le Ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, a rencontré le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde. L’objectif principal de cette réunion était de discuter des moyens d’accroître la coopération entre les deux nations. M. Yasutoshi a souligné le potentiel de croissance impressionnant de la RDC, citant ses vastes réserves minérales et sa population massive de près de 100 millions d’habitants.
L’accent a particulièrement été mis sur le secteur minier, le Japon exprimant son intérêt pour des minerais tels que le cuivre et le lithium. L’année dernière, le Japon avait accueilli Antoinette Nsamba, la ministre congolaise des Mines, pour discuter de l’expansion de leur coopération dans ce domaine crucial. Ces discussions avaient conduit à une déclaration conjointe et à l’organisation d’une conférence minière au Japon. Il est clair que le Japon voit un avenir prometteur en RDC, non seulement dans l’exploitation minière mais aussi dans des domaines tels que l’investissement, la formation, le transfert technologique et la construction d’infrastructures.
M. Yasutoshi a terminé ses remarques en évoquant l’envoi d’une mission conjointe public-privé japonaise en RDC dans l’année à venir, soulignant l’ambition du Japon de construire une relation mutuellement bénéfique avec le pays. Alors que la Chine a été un acteur dominant en RDC pendant des années, il est évident que le paysage est en train de se diversifier avec l’intérêt croissant d’autres puissances mondiales. La RDC, riche en opportunités, semble être au cœur d’une course aux investissements asiatiques.