Lors de son récent voyage pour le sommet Russie – Afrique à Saint-Pétersbourg, le président congolais Sassou Nguesso a révélé qu’il avait dû surmonter des obstacles imprévus avant d’arriver à destination. Selon lui, ces entraves ont été orchestrées par des puissances occidentales dans le but de contrecarrer sa participation à l’événement. Un de ces incidents a impliqué l’immobilisation de l’avion présidentiel à Dubaï pour des raisons officiellement liées à des problèmes d’assurances avec des entreprises occidentales.
Selon le président congolais ces complications l’ont forcé, lui et son équipe à trouver une solution de dernière minute pour poursuivre leur voyage. Ils ont dû louer un petit jet, un avion qui contraste fortement avec les normes du transport présidentiel, afin de continuer vers Saint-Pétersbourg. Ce défi logistique n’était cependant pas unique à la délégation congolaise. D’autres délégations africaines ont, toujours selon lui, signalé des difficultés similaires, y compris des problèmes pour obtenir des autorisations de survol de certains pays.
Sassou-Nguesso a dénoncé ces incidents comme étant partie d’une stratégie plus large visant à déstabiliser le sommet Russie-Afrique. « De nombreuses forces ont œuvré pour faire échouer ce sommet, » a déclaré Sassou-Nguesso, insinuant une tentative concertée de la part de certaines puissances occidentales pour dissuader les nations africaines de renforcer leurs liens avec la Russie.
Malgré les obstacles, le sommet a réussi à réunir des délégations de 49 pays africains, avec la présence de 17 chefs d’État. Les propos du président congolais ont trouvé écho auprès des autorités russes qui avaient déjà déclaré que l’événement avait eu lieu malgré « une pression sans précédent » des Occidentaux. Pour l’heure aucune réaction des chancelleries occidentales sur ces accusations.