Le président russe Vladimir Poutine a vivement critiqué la suprématie occidentale, plus précisément américaine dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), la qualifiant de menace pour la culture russe. Cette position reflète une inquiétude croissante face à l’influence des moteurs de recherche et des modèles génératifs américains, perçus comme biaisés et négligeant la culture russe. Cette déclaration marque un tournant important dans la stratégie technologique de la Russie, visant à contester l’hégémonie américaine dans le secteur de l’IA.
Face à ces défis, le président Poutine a encouragé une collaboration accrue entre le gouvernement russe, les grandes entreprises nationales et la communauté scientifique pour développer des technologies d’IA indépendantes. Cette initiative vise à concurrencer les outils occidentaux et à renforcer l’autonomie technologique de la Russie. Cependant, les efforts russes ont été entravés par l’exode de nombreux professionnels qualifiés dans le sillage de la crise ukrainienne, mettant en péril les ambitions technologiques du pays.
Dans un contexte de tensions géopolitiques et technologiques, la Russie poursuit sa quête d’indépendance dans le domaine de l’IA. Poutine a exhorté les entreprises russes à rester à l’avant-garde des avancées technologiques, malgré le retard accumulé. Un plan national pour le développement de l’IA est prévu, soulignant l’importance stratégique de ce secteur pour la Russie.
La Chine sur une position similaire
Parallèlement, un autre allié de la Russie, ne veut pas laisser le monopole aux américains. La Chine, par exemple, a manifesté son intérêt pour une collaboration étroite avec la France dans ce domaine. Cette proposition chinoise, axée sur le renforcement des liens dans des secteurs comme l’aérospatial et les technologies numériques à faible émission de carbone, suggère une alternative à la domination technologique américaine.
La coopération sino-française si elle se concrétisait pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs dans l’industrie de l’IA, offrant une nouvelle dynamique dans la compétition mondiale. Cette alliance potentielle entre la Chine et la France, couplée aux efforts russes pour développer une industrie d’IA autonome, indique un changement possible dans la géopolitique de l’IA, mettant en lumière de possibles nouveaux acteurs clés et de nouvelles alliances stratégiques.