Dans environ 3 mois, les Sénégalais seront appelés aux urnes pour désigner le nouveau président de la République. Après ses deux mandats, Macky Sall s’apprête à passer le flambeau. La course à la présidentielle s’annonce très intense au vu des forces en présence. Macky Sall a choisi Amadou Ba comme dauphin. Le Premier ministre va faire face à une concurrence de taille. L’éternel Idrissa Seck sera au rendez-vous avec pour objectif de remporter enfin le scrutin présidentiel.
D’autres challengers de premier plan sont aussi dans les starting-blocks. On pense notamment à Khalifa Sall ou encore Karim Wade. Ousmane Sonko, qui est présentement confronté à des démêlés avec la justice ne connaît pas son sort. Le leader du PASTEF s’est vu rayé des listes électorales et il est dans l’incapacité de mener sa campagne de parrainage. Sonko a lancé plusieurs actions en justice, mais pour le moment il n’a pas encore eu gain de cause.
Le temps joue clairement en sa défaveur. Au cours de ces derniers mois, le Sénégal a connu des violences sociopolitiques. Afin que le scrutin de février prochain se passe dans de bonnes conditions, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP-Sénégal) va lancer une série d’activités. En outre, le WANEP-Sénégal a mis en place le Groupe national de réponses électorales (GNRE). Il s’agit d’une plateforme multiacteurs dont le but est de prévenir les escalades de tensions avant, pendant et après les élections.
Ladite plateforme est composée d’organisations de la société civile, de représentants d’institutions de la République ainsi que des experts de la question électorale. Cette initiative compte s’appuyer sur les expériences des échéances électorales passées pour mener à bien sa mission. L’élection présidentielle sénégalaise va intervenir dans un contexte où plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest ont connu des Coups d’État. Le Pays de la Teranga est considéré comme une référence en termes de Démocratie.