Une histoire de mœurs affole actuellement les réseaux sociaux au Sénégal. En effet, une vidéo à caractère sexuel diffusée sur le réseau social Whatsapp a mis les internautes sénégalais en émoi. Ladite vidéo montre un homme et une femme en plein ébat sexuel. Les faits se seraient déroulés au niveau du quartier Mbour Sérère. L’affaire a pris une autre ampleur lorsqu’une femme, qui prétend ressembler à celle qui est apparue dans la vidéo a déposé plainte contre ceux qui ont diffusé la séquence à son insu. Pour des raisons de confidentialité, la plaignante se fera nommer par les initiales S.R.
La plaignante a clairement identifié les auteurs de la diffusion de la sextape. C’est ainsi qu’au commissariat central de Mbour, S.R a déposé une plainte contre F.Diome, M.L.Diop et C.Fall. Ces trois femmes s’avèrent être les amies de S.R. Face aux policiers, l’accusatrice a indiqué que ces trois amies ont tenté de salir son image avec la diffusion de la sextape. Selon des propos rapportés par nos confrères de Seneweb, S.R a déclaré ceci : « Elles ont partagé une vidéo compromettante d’une fille qui me ressemble. Le trio a fait le tour du quartier pour dire que c’est ma sextape qui a fuité ». Par la suite, les trois mises en cause se sont présentées au niveau du commissariat pour subir une audition.
L’une d’elles à savoir M.L.Diop a reconnu les faits et a livré aux policiers la chronologie des faits. M.L.Diop qui est une élève âgée de 20 ans a notifié avoir reçu la sextape par l’intermédiaire de son copain basé en Europe. L’élève a ensuite partagé la vidéo à F.Dione sur Whatsapp. Celle-ci va poursuivre l’action en envoyant la vidéo à C.Fall. Les quatre amies étaient membres d’un même groupe sur whatsapp et c’est comme ça que la vidéo s’est retrouvée sur la place publique.
La plaignante a attaqué ses trois amies en justice pour diffusion de données à caractère pornographique et diffamation. Dans ce dossier, C.Fall s’en est tirée à bon compte puisqu’elle a été libérée. En effet, après avoir regardé la sextape, la jeune femme a immédiatement supprimé la vidéo et c’est ce réflexe qui l’a sauvé. Quant aux deux autres filles, elles furent placées en garde à vue pour diffusion de données à caractère pornographique et diffamation.
Le procureur s’est saisi du dossier et les accusées seront fixées sur leur sort dans les jours à venir. Cette affaire vient nous montrer encore une fois que les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non-droit. Il y a des règles à suivre et le respect de la vie privée est une donnée essentielle. Ce n’est pas tout qu’on partage sur les réseaux sociaux. Il faut réfléchir par deux fois avant d’exposer la vie privée d’un individu sur les réseaux sociaux, car cela peut engendrer d’énormes conséquences.