Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater Associates, l’un des plus grands fonds spéculatifs au monde, fait aujourd’hui parler de lui en évoquant la possibilité d’une semaine de travail de trois jours grâce à la transformation de l’intelligence artificielle (IA). Cette déclaration audacieuse a suscité l’attention et a fait réfléchir sur les implications de l’IA dans le monde du travail et de l’économie. L’IA est devenue un sujet incontournable à Wall Street, suscitant à la fois un engouement et des inquiétudes existentielles.
Pour Ray Dalio, cependant, les avantages potentiels de cette technologie sont tout simplement « époustouflants ». Il la compare même à une force plus puissante que le nucléaire en termes de transformation. Selon lui, l’IA pourrait révolutionner la productivité en introduisant des robots dotés de cette technologie, capables d’accomplir des tâches complexes et de prendre des décisions autonomes, ce qui pourrait potentiellement réduire la semaine de travail à trois jours.
Cependant, Ray Dalio souligne que ces avantages ne profiteront pas nécessairement à tout le monde. La société devra faire face à des défis importants pour garantir que ces transformations ne creusent pas davantage les inégalités. Les travailleurs dont les emplois sont automatisés pourraient se retrouver sans emploi, tandis que d’autres pourraient continuer à prospérer dans cette nouvelle économie alimentée par l’IA.
Pour faire face à ces défis, Dalio insiste sur la nécessité de réformes. Il souligne que des décisions cruciales devront être prises pour assurer une répartition équitable des avantages de la productivité accrue. Cependant, il est pessimiste quant à la possibilité de réaliser ces réformes dans le climat politique actuel. Selon lui, il faudrait un leadership fort, un président avec un cabinet bipartisan, pour mener à bien les réformes nécessaires pour rendre le système productif pour la plupart des gens.