Une pratique légale avec des allocations prévues (W. Houngbédji)

La mise à la retraite d’office d’agents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) intervenue cette semaine a suscité des commentaires laissant croire à une mesure punitive ou dirigée contre certains hauts gradés. A l’issue du conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a fait des clarifications par rapport à la mesure.

A la Police républicaine ; à la Douane ; aux Eaux, Forêts et Chasse, des agents ont été envoyés à la retraite avant l’heure. Cette mesure a suscité des commentaires au sein de l’opinion publique. Contrairement à ce qui est distillé dans l’opinion, la mise à la retraite d’office est une pratique bien justifiée et légale, a indiqué le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, mercredi 24 janvier 2024 lors d’un point de presse tenue en marge du conseil des ministres.

La pratique est courante dans d’autres pays. Au Bénin, elle remonte à des années en arrière. Elle ne vise donc pas personnellement certains hauts gradés. « Ce n’est pas une punition », a martelé Wilfried Houngbédji.

Le porte-parole du gouvernement a rassuré les personnes envoyées à la retraite d’office. Elles ont la garantie de la pension de retraite qu’elles pourront toucher dès le premier mois après leur admission à la retraite. Un décret a fixé les allocations dont vont bénéficier ces fonctionnaires, suivant les grades et les années qui leur restent à faire dans la fonction publique.

M. M.

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25 janvier 2024 par Marc Mensah

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