L’Armée de l’Air des États-Unis a récemment marqué un jalon important dans son arsenal militaire en testant avec succès un nouveau missile furtif secret, accompagné d’une simulation nucléaire factice. Cette avancée technologique, qui a eu lieu en 2022, a été le fruit de l’investissement massif du Pentagone, qui prévoit de dépenser plus de 600 milliards de dollars pour maintenir en état de marche ses armes nucléaires vieillissantes. Ce missile de pointe, connu sous le nom de Long-Range Standoff (LRSO), a été soumis à neuf tests réussis au cours de l’année précédente.
L’un de ces tests a été particulièrement remarquable, car il a utilisé une version simulée de la nouvelle ogive nucléaire W80-4. Les détails concernant ce missile restent largement classifiés, mais il est décrit par l’Air Force comme une mise à niveau furtive et à longue portée par rapport à son prédécesseur, l’AGM-86, qui avait été produit pour la première fois en 1980. Le missile W80-4, quant à lui, est mieux connu car il s’agit d’une mise à niveau des ogives nucléaires W80 existantes, conçues pour fonctionner en tandem avec le nouveau LRSO.
Cette modernisation s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de prolongation de la durée de vie des anciennes ogives nucléaires, produites pour la première fois dans les années 1970. Ces ogives, qui ont été adaptées et améliorées à plusieurs reprises au fil des ans, sont essentielles pour la dissuasion nucléaire des États-Unis. L’effort considérable consenti par le Pentagone pour moderniser ces armes nucléaires témoigne de l’importance stratégique que les États-Unis accordent à leur arsenal nucléaire. En effet, malgré les appels à la réduction des armes nucléaires dans le monde, la puissance nucléaire demeure un élément central de la politique de défense américaine.
L’Air Force a réalisé ces avancées technologiques tout en maintenant un haut degré de confidentialité. De nombreux détails sur le missile LRSO et l’ogive W80-4 restent inaccessibles au public en raison de leur classification. Les informations que nous avons pu obtenir proviennent de rapports gouvernementaux soigneusement sélectionnés, notamment ceux du Pentagone pour l’année 2022, ainsi que des rapports de la National Nuclear Security Administration et des Sandia National Labs.