Violences en France : Marine Le Pen fustige le «désordre récurrent qui s’installe»

Invitée de France 2 ce lundi matin, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a utilisé des arguments similaires à ceux de Jean-Luc Mélenchon, afin de critiquer la gestion de la crise par le gouvernement Macron. Selon elle, l’exécutif fait preuve de complaisance face aux casseurs et participe à l’installation du désordre récurrent.

Selon les dires de l’élue frontiste, les Français ont désormais l’impression d’avoir à faire face à un désordre récurrent, facilité par une hausse des violences. Celle-ci prendra pour exemple les quelque soixante représentants des forces de l’ordre qui ont été pris à partie par les black blocks, des milices qu’elle qualifie d’extrême-gauche, qui profitent des manifestations, pour tout casser.

Marine Le Pen fustige le laxisme de l’État

Toujours d’après Marine Le Pen, l’exécutif ne fait rien et se montre trop complaisant face à celles et ceux qui cassent, qui pillent, qui détruisent. Dans les faits, Marine Le Pen espère voir le ministère de l’Intérieur prendre ses responsabilités et annoncer la dissolution de ce groupe. Pour autant, pas sûr que cela arrive.

Des groupuscules qui banalisent la violence

En effet, Marine Le Pen estime que ces casseurs ont le droit de faire, car cela nuit aux mouvements contestataires qui se développent à travers le pays. Une manière de les décrédibiliser et donc, pour le gouvernement, de reprendre la main. Un signe à ses yeux, d’une perte de contrôle de la part de l’État, qui nuit directement aux honnêtes citoyens, confrontés à ces agissements de plus en plus récurrents, filmés et acceptés.

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