Le défenseur de l’AS Monaco, Ismail Jakobs, est revenu sur l’élimination précoce du Sénégal de la CAN 2023, éjecté par la Côte d’Ivoire en huitième de finale. Et l’arrière gauche met cette sortie cuisante des Lions de la Téranga sur le dos de la malchance.
Tenant du titre avant le début de la compétition et grand favori pour sa propre succession, le Sénégal ne dépassera finalement pas les huitièmes de finale de la CAN 2023. Les Lions de la Téranga ont été éjectés du tournoi après leur défaite au second tour face à la Côte d’Ivoire, future vainqueur.
Avec un effectif XXL et une équipe qui menait au score en début de partie, les signaux étaient au vert pour les Sénégalais qui se dirigeaient vers une victoire écrasante face aux Eléphants. Mais c’était sans compter sur le sursaut d’orgueil des poulains d’Emerse Faé, aidés par plusieurs décisions arbitrales à polémique. La plus évidente a été sans doute la faute sur Ismaïla Sarr dans la surface de réparation ivoirienne, non sifflée par l’arbitre du match et oubliée par la VAR.
« Je ne veux plus vraiment parler de la décision de l’arbitre sur le pénalty accordé à la Côte d’Ivoire, c’est derrière nous. On ne peut rien changer, si c’est une erreur. C’est le football« , tente d’oublier l’arrière gauche Ismail Jakobs dans des propos rapportés par le journal L’Observateur. “Quand on est en éliminatoire directe, ça se joue sur un match et en Afrique, il n’y a pas de match facile. Nous avons bien joué en phase de groupes, par exemple, mais ces matchs n’ont pas été faciles non plus« , a-t-il poursuivi.
« Nous avons aussi été un peu malchanceux »
Le défenseur monégasque estime par ailleurs que les siens n’ont pas eu de chance dans ce tournoi, avec une équipe qui a hérité d’un groupe difficile au premier tour, retrouve le pays hôte en huitième de finale.
« Ce n’est qu’un match, et peut-être que nous avons aussi été un peu malchanceux de tomber sur la Côte d’Ivoire, même s’ils avaient fait un mauvais parcours en phase de groupes. Ils ont changé d’entraîneur, ils ont abordé ce match avec une mentalité différente. Ils étaient revenus de la mort, donc ils n’avaient rien à perdre, c’est ça le football« , a-t-il expliqué.