Les déballages du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) sur les irrégularités contenues dans les dossiers de candidature des députés de la 8 e législature continuent de déclencher des réactions. Après le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) Emmanuel Tiando, c’est l’avocat Me Paul Kato Atita qui s’est penché sur le sujet. Invité de l’émission 100% Bénin de Sikka Tv hier vendredi 27 septembre, l’homme de droit a fait savoir que M Elias sans s’en rendre compte est en train de mettre le chemin de la justice devant les portes de la Céna.
Il a dit selon lui, ce qu’il savait de ces irrégularités, il revient maintenant au juge de se saisir de ce dossier pour dire au peuple béninois ce qui s’est réellement passé, estime l’invité de Sikka Tv. Ce juge peut être un juge national parce que le procureur de la République a le pouvoir de s’autosaisir de ce dossier et de mener une enquête sérieuse. Mais, le fera-t-il s’interroge Me Kato Atita.
La CPI ne fera pas dans la dentelle
De toutes les façons, si la Cour pénale internationale prenait les choses en main, elle passera à l’interrogatoire un certain nombre de personnes se trouvant au niveau des structures qui ont pris part à l’organisation de cette élection et la Céna n’y échappera pas, prévient-il. Il est donc de l’intérêt de l’institution de souhaiter qu’un procureur de la République se saisisse du dossier, estime l’homme de droit qui s’est montré favorable à ce genre de démarche.