Les relations déjà conflictuelles entre l’Algérie et le Maroc ne risquent visiblement pas de s’améliorer comme l’avait souhaité le monarque très récemment. En effet, sur le réseau social Twitter, l’ancien directeur de la chaîne de télévision arabe Al Jazeera a fait des déclarations plutôt embarrassantes sur le Maroc.
Le Maroc serait un allié du GIA
Yasser Abou Hilalah indique que le Maroc avait apporté son soutien au groupe terroriste connu sous l’appellation : Groupe islamique armé (GIA). Ce groupe terroriste d’idéologie salafiste s’était illustré dans les années 1990 par la lutte qu’il a menée contre le gouvernement algérien.
L’objectif du Groupe islamique armé était de renverser les autorités algériennes afin de les remplacer par un Etat Islamique. L’ex-directeur de la chaîne d’information qatarie Al Jazeera n’a tout de même pas avancé d’éléments de preuves sur ces accusations qu’il a portées contre le Maroc.
Il s’est attardé sur les conflits qui opposent les deux pays frontaliers. Pour lui, l’Algérie et le Maroc se fragilisent en soutenant des organisations terroristes qui s’attaquent mutuellement faisant référence au Front Polisario pour l’un et les berbères l’autre.
« Inutile de demander pardon… »
«Il est inutile de demander pardon. L’Algérie soutient les extrémistes sahraouis et le Maroc défend les amazighs» laisse-t-il lire sur le réseau social de l’oiseau bleu avant d’ajouter par le même canal que «les deux nations pourraient mettre fin à la problématique à travers le respect de la diversité culturelle».
Notons que les deux pays ont rompu les relations diplomatiques depuis de nombreuses années. Les frontières entre les deux pays arabes sont fermées depuis 1994. La question du Sahara occidental est l’une des principales causes de ce conflit qui dure depuis plusieurs décennies.
Suite à l’élection du nouveau président algérien, le roi du Maroc Mohammed VI a souhaité redynamiser les relations entre les deux pays. Dans un court texte de félicitation à l’endroit du nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune, il dit vouloir tourner la page. Il voudrait une relation basée sur la « confiance mutuelle » et au « dialogue constructif ».